Belote et Rebelote - affinités électives
Bientôt plus de quatre ans. Un sacré saut dans le temps, hypokhâgne, khâgne, L3, M1 Recherche puis M2. Nous y voilà.
Pendant ces quatres années, bien des choses se sont passées que j'aurais aimé retranscrire, ici par exemple, mais non. C'est qu'elles doivent être ailleurs, sans doute.C'est comme si j'avais besoin d'archives. Parlons en des archives... Plein de carnets, partout, partout.
Pourquoi revenir alors ?
Parce qu'il s'est passé quelque chose justement, quelque part entre 2009 et 2014. Je reviens grâce à une certaine personne.
Nous nous sommes rendues compte aujourd'hui que cela faisait huit ans, huit ans que notre amitié perdurait, de près ou de loin.
Nous sommes nées la même année, nous avons passé le même bac, la même année, nous avons fait la même langue, nous avons essuyé nos fonds de culotte dans la même université, dans l'abbaye, nous sommes dans la même classe et nous pouvons finir les phrases de l'autre. Je vous assure, cela ne s'invente pas, une amitié comme celle-là.
Aujourd'hui, elle se marie. Comme le temps passe et quel chemin tu as parcouru ! Un pincement au coeur me vient lorsque je pense à nos années lycée et lorsque je regarde en arrière dans ce blog, la belle époque comme on dit. Mais je crois que ce ne sont là que les fondements qui nous ont permis d'en arriver là aujourd'hui. Nous voilà dans la cour des grands.
C'est inexplicable et ça me plaît.
Et le futur apparaît devant nous tellement palpitant. Je crois être tout simplement heureuse de connaître une telle personne, une personne qui est véritablement là, une personne avec laquelle vous pouvez rire et pleurer. Une personne qui vous augmente, qui vous porte, qui vous aide à vous dépasser et avec laquelle vous vous sentez vous-même. Pour tout cela et bien plus encore, merci.
Tâchons de devenir ensemble de vieilles mamies gâteuses, de s'asseoir sur un banc près d'un étang avec les myocastors, de revenir sur le passé, de gâter nos petits enfants et de faire la révolution, ni plus ni moins.
[ Les occasions ne manquent jamais de dire aux gens combien on les apprécie ]
Estelle Rivier